Bienvenue sur Win-Sports FR!
Utilisateur: [user];
MDP: [password]

CAN 2025 : Ce qu’il faut savoir sur les 24 sélectionneurs de la compétition

08h16 CET

07/12/2025

À quelques jours du coup d’envoi de la CAN 2025 au Maroc, les projecteurs se tournent vers ceux qui, dans l’ombre, façonnent les stratégies, les dynamiques de groupe et l’identité des équipes : les sélectionneurs nationaux. Vingt-quatre techniciens, issus de 18 nationalités différentes, s’apprêtent à entrer dans la grande bataille du football africain. Entre mentors expérimentés, jeunes entraîneurs ambitieux, sélectionneurs locaux et figures étrangères rompues au continent, cette édition promet une diversité de philosophies rarement vue. Voici les 24 sélectionneurs qui seront à la CAN 2025.

 

Walid Regragui (Maroc) Walid Regragui

Walid Regragui s’est fait un nom dans le football mondial grâce à son parcours historique avec les Lions de l’Atlas lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar, où il a mené le Maroc jusqu’en demi-finale, un exploit sans précédent pour une équipe africaine. Sa capacité à allier discipline tactique et esprit collectif a permis à son équipe de briller sur la scène internationale.

Avant cette consécration, Regragui avait déjà construit une solide réputation dans le monde du football, tant comme joueur que comme entraîneur. Latéral droit de formation, il a disputé 45 matches avec la sélection marocaine, participant notamment à la finale de la CAN 2004 et étant désigné meilleur défenseur du tournoi. En club, il a évolué en France (Toulouse, Ajaccio, Dijon, Grenoble) et en Espagne (Racing Santander), acquérant une expérience précieuse.

Après sa retraite de joueur en 2011, Regragui s’est tourné vers le coaching avec succès. Il a remporté plusieurs titres nationaux et continentaux avec le FUS Rabat, Al-Duhail au Qatar et le Wydad Casablanca, où il a décroché en 2022 un doublé Ligue des champions africaine et championnat national, quelques mois seulement avant de prendre les rênes de la sélection marocaine.

Même si la CAN 2024 a vu le Maroc quitter la compétition en huitièmes de finale face à l’Afrique du Sud, Walid Regragui reste une figure respectée. Alors que le Maroc va jouer la CAN 2025 à domicile, il ne vise que la victoire finale.

Brama Traoré (Burkina Faso)

Ancien milieu de terrain au toucher soigné, Brama Traoré a fait ses classes à la Jeunesse Club de Bobo-Dioulasso avant de défendre les couleurs du Racing Club de Bobo-Dioulasso. Avec une trentaine de sélections au compteur, il s’impose comme l’un des cadres des Étalons et prend part à trois phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations. Cette rigueur et cette intelligence de jeu lui valent le surnom de « le professeur ».

Une fois sa carrière de joueur achevée, Traoré s’oriente naturellement vers les bancs techniques. Il dirige d’abord les équipes nationales U20 et U23, qu’il mène à une médaille d’argent aux Jeux de la Francophonie — un résultat qui contribue à asseoir sa réputation de formateur méthodique et exigeant.

Sa progression se poursuit lorsqu’il devient l’adjoint de Paul Put entre 2012 et 2015, période marquée par une montée en puissance notable de la sélection burkinabè.

En 2024, Brama Traoré franchit un nouveau cap : il est nommé sélectionneur national pour succéder au Belge Hubert Velud, remercié après une CAN décevante. Il devient ainsi seulement le troisième technicien burkinabè à prendre les commandes des Étalons.

David Pagou (Cameroun) [caption id="attachment_605138" align="alignnone" width="650"]David Pagou affiche les ambitions du Cameroun pour la CAN 2025 David Pagou, nouveau sélectionneur du Cameroun[/caption]

David Pagou, récemment nommé sélectionneur des Lions Indomptables, a pour mission de relancer une équipe en quête d’identité et de régularité sur le plan continental. Technicien pragmatique, il privilégie la solidité défensive et un jeu organisé, tout en cherchant à valoriser les jeunes talents locaux. Pagou doit composer avec une génération de joueurs expérimentés et des profils émergents, et son objectif est de reconstruire un bloc compétitif capable de rivaliser avec les meilleures nations africaines. Sa capacité à créer un équilibre entre discipline tactique et initiative individuelle sera cruciale pour atteindre les ambitions camerounaises lors de la CAN 2025.

Vladimir Petkovic (Algérie)

Vladimir Petković s’est construit une réputation d’architecte du jeu bien avant de poser ses valises en Afrique. Passé par Sarajevo, élevé dans une famille croate de Bosnie puis naturalisé suisse en 2003, il incarne à lui seul un parcours cosmopolite qui reflète aussi son football : méthodique, adaptable et exigeant. Formé et révélé en Suisse, pays où il accomplira l’essentiel de sa carrière de joueur puis d’entraîneur, il multiplie les expériences marquantes, notamment en Turquie avec Samsunspor et surtout en Italie, où il mène la Lazio Rome à une mémorable victoire en Coupe d’Italie en 2014 face à l’AS Rome.

Sa dimension internationale s’affirme véritablement lorsqu’il prend les commandes de la “Nati” de 2014 à 2021. Avec Petković, la Suisse devient une équipe régulière, difficile à manœuvrer et présente à chaque grand rendez-vous. Le point culminant reste l’Euro 2021, lorsque ses joueurs éliminent la France, championne du monde en titre, au terme d’un match devenu instantanément historique.

En 2024, l’Algérie fait le pari d’un profil inédit pour tourner la page du fiasco de la CAN et de l’ère Belmadi. Malgré son absence totale d’expérience sur le continent africain, Petković est choisi pour incarner le renouveau. Ses débuts, hésitants, suscitent des interrogations, mais le technicien bosnien trouve rapidement la bonne formule. Sous sa direction, les Fennecs décrochent leur qualification pour la CAN 2025 puis pour la Coupe du monde 2026, retrouvant ainsi une ambition et une stabilité que le pays attendait depuis plusieurs années.

Sébastien Desabre (République Démocratique du Congo)

Rdc

À la tête des Léopards de la RD Congo, Sébastien Desabre s’est imposé comme un artisan du renouveau de la sélection. Grâce à lui, l’équipe a atteint les demi-finales de la CAN 2023 et se prépare à disputer les barrages intercontinentaux pour la Coupe du Monde 2026.

Originaire de Valence, en France, Desabre a choisi très tôt de faire de l’Afrique son terrain de jeu. Après ses débuts d’entraîneur au Cannet en 2006, il rejoint l’ASEC Mimosas en Côte d’Ivoire, où il remporte plusieurs coupes nationales. Son parcours se poursuit avec succès au Coton Sport de Garoua, en demi-finale de la Ligue des champions de la CAF, puis à l’Espérance de Tunis, où il décroche le championnat tunisien.

Il multiplie ensuite les expériences à travers le continent et au Moyen-Orient : Angola, Maroc, Algérie, Émirats et Égypte. Son passage en Ouganda lui permet de mener les Cranes jusqu’aux huitièmes de finale de la CAN 2019, avant qu’il ne prenne les commandes de la RD Congo en 2021. Avec son leadership et sa connaissance du football africain, Desabre ambitionne désormais d’emmener les Léopards sur la scène mondiale.

Sénégal — Pape Thiaw

Pape Thiaw

Propulsé sur le devant de la scène en décembre 2024 pour succéder à Aliou Cissé, Pape Thiaw s’est rapidement imposé comme l’homme du renouveau des Lions. Sous sa conduite, le Sénégal a dominé le groupe B des éliminatoires et validé son billet pour la Coupe du monde 2026, confirmant la capacité de l’ancien international à transmettre une exigence et une identité de jeu forte.

Avant d’être entraîneur, Pape Thiaw a longtemps fait parler ses qualités d’attaquant sur les terrains européens. Passé par l’AS Saint-Étienne, le FC Istres, le RC Strasbourg ou encore le FC Metz, il découvre aussi la Liga espagnole où il dispute plusieurs dizaines de rencontres. Avec la sélection, il marque l’histoire en 2002 : finaliste de la CAN et acteur du formidable parcours sénégalais jusqu’aux quarts de finale du Mondial.

Après sa carrière de joueur, il se reconvertit avec succès. Il débute sur le banc de l’ASC Niarry-Tally à Dakar, avant de prendre les rênes de l’équipe B du Sénégal. En 2022, il signe un premier exploit marquant en remportant le Championnat d’Afrique des nations, ce qui assoit sa réputation de technicien méthodique et ambitieux.

Aujourd’hui, à la tête de la sélection A, Pape Thiaw incarne une nouvelle ère pour le Sénégal : celle d’un leadership calme, d’un football réfléchi et d’une ambition intacte de rivaliser avec les plus grandes nations du continent et du monde.

Égypte — Hossam Hassan

Hossam Hassan a convoqué une pré-liste de 28 joueurs pour les préparatifs de la CAN 2025

Hossam Hassan, 59 ans, est une légende du football égyptien. Avec Al Ahly, il a dominé le championnat national à 11 reprises et remporté la Ligue des champions arabes, avant de s’imposer également avec Zamalek. En équipe nationale, il reste une icône, avec trois CAN à son actif, dont celle de 2006 à 39 ans, et le record de buts inscrits sous le maillot égyptien : 69 réalisations en 176 sélections.

Passé rapidement sur le banc après sa retraite, Hassan débute sa carrière d’entraîneur en 2008 dans différents clubs égyptiens. En février 2024, il devient sélectionneur des Pharaons, épaulé par son frère jumeau Ibrahim. Malgré les qualifications pour la CAN 2025 et le Mondial 2026, son style et ses choix tactiques suscitent débats et critiques, notamment après la défaite face à l’Ouzbékistan et le succès laborieux face au Cap-Vert lors des derniers matches amicaux.

Patrice Beaumelle (Angola)

Patrice Beaumelle, originaire d’Arles, s’est rapidement imposé comme un technicien de terrain habile et expérimenté. Après une carrière de joueur modeste, il débute comme entraîneur-adjoint à Nîmes avant de devenir le fidèle lieutenant d’Hervé Renard sur plusieurs sélections africaines : Zambie, Angola, Côte d’Ivoire et Maroc. Avec Renard, il contribue aux sacres de la Zambie en 2012 et de la Côte d’Ivoire en 2015, forgeant son expérience sur la scène continentale.

En 2019, Beaumelle choisit de tracer sa propre voie et prend en charge la sélection olympique du Maroc. Quelques années plus tard, il devient sélectionneur de la Côte d’Ivoire, avant de diriger le MC Alger et de remporter le championnat algérien en 2024. À seulement 47 ans, il se voit confier les rênes de l’Angola, où il participera à sa huitième CAN, fort d’une solide expérience du football africain et d’un sens tactique reconnu.

Juan Micha (Guinée équatoriale)

CAN 2023 :

Figure incontournable du renouveau du football équato-guinéen, Juan Micha s’est imposé au fil des années comme l’un des artisans majeurs de la stabilité du Nzalang Nacional. C’est en Espagne, après la fin de sa carrière d’attaquant international, qu’il forge réellement son identité d’entraîneur. Au CF Fuenlabrada, il se lie avec l’Argentin Esteban Becker, qu’il convainc en 2012 de diriger la sélection féminine de Guinée équatoriale. Micha intègre alors le staff technique et s’implique progressivement dans les deux sélections, féminine comme masculine, bâtissant une connaissance fine du football national.

Sa trajectoire prend un nouveau tournant en 2015 lorsqu’il est nommé à la tête des moins de 17 ans. Six ans plus tard, en 2021, il accède au poste de sélectionneur de l’équipe A. Sous sa direction, la Guinée équatoriale réalise une performance inédite : trois qualifications consécutives pour la CAN (2021, 2023 et 2025), confirmant l’émergence d’une sélection capable de rivaliser avec les grandes nations africaines.

Emerse Faé (Côte d’Ivoire)

Côte d'Ivoire Alban Lafont

Propulsé au-devant de la scène lors de la CAN 2023, Emerse Faé est passé en quelques jours du statut d’adjoint discret à celui de héros national. Chargé d’assurer l’intérim après la démission de Jean-Louis Gasset, il transforme une équipe ivoirienne en plein doute en machine à survivre, puis à gagner. Ses choix forts, son calme et son sens du collectif mènent les Éléphants jusqu’à un troisième titre continental, l’un des parcours les plus renversants de l’histoire récente du tournoi. Dans la foulée, il valide la qualification pour le Mondial 2026, achevant de convaincre qu’il n’est plus un intérimaire, mais un sélectionneur à part entière.

Si son nom s’est imposé au sommet du football ivoirien, c’est aussi parce que Faé connaît intimement ce maillot qu’il a porté à 44 reprises. Passé par Nantes, Nice et brièvement Reading, il avait mis un terme prématuré à sa carrière de milieu de terrain en 2012, à seulement 27 ans, victime de phlébites à répétition. Mais ce coup d’arrêt n’a pas entamé son ambition : dès sa retraite, il rejoint le centre de formation de l’OGC Nice, où il façonne les U17 puis les U19 pendant près de dix ans.

C’est fort de cette solide expérience pédagogique qu’il intègre le staff de la sélection ivoirienne en 2022. Personne n’imaginait alors que l’ancien international deviendrait si vite la figure centrale d’un renouveau national. Pourtant, en quelques semaines, Emerse Faé a prouvé qu’il pouvait transformer une crise en triomphe, et écrire les premières lignes d’une carrière d’entraîneur qui s’annonce aussi brillante que fulgurante.

Paul Put (Ouganda)

Figure bien connue du football africain, Paul Put a trouvé sur le continent une seconde jeunesse après une carrière mouvementée en Belgique. Ancien milieu de terrain, il débute sa carrière d'entraîneur en 1988 avant de connaître une période noire au début des années 2000, lorsqu’il est impliqué dans une affaire de corruption et de trucage de matches, sanctionné initialement à vie puis suspendu trois ans en appel.

Refusant de se laisser définir par cette controverse, Put se tourne vers l’Afrique à partir de 2008. Il prend successivement les rênes de plusieurs sélections, de la Gambie au Burkina Faso, avec lequel il atteint la finale de la CAN 2013, s’inclinant de justesse face au Nigeria. Ses expériences africaines incluent également des passages à l’USM Alger, au Kenya, en Guinée ou au Congo, forgeant sa réputation d’entraîneur capable de redresser des équipes en difficulté.

En 2023, il est nommé sélectionneur de l’Ouganda, avec la mission de préparer la sélection pour la CAN 2025 et de lui insuffler sa vision tactique, axée sur la discipline et l’efficacité.

Hugo Broos (Afrique du Sud)

[caption id="attachment_591416" align="alignnone" width="650"]Hugo Broos est inquiet de l'état de forme de ses joueurs à quelques jours des éliminatoires de la coupe du monde 2026 Hugo Broos[/caption]

Depuis sa prise de fonction en 2021, le Belge a redonné confiance et identité à l’équipe sud-africaine, qui a terminé troisième de la dernière CAN et a assuré sa qualification pour l’édition 2025 au Maroc. Son travail a également permis un retour historique des Bafana au Mondial 2026, une première depuis le tournoi organisé à domicile en 2010.

Fort d’une expérience internationale étendue, Broos avait déjà brillé avec le Cameroun en remportant la CAN 2017. Avant de se consacrer au banc, il a connu une longue carrière de joueur et entraîneur en Belgique et à l’étranger, notamment au FC Bruges, en Grèce, en Turquie, aux Émirats arabes unis et en Algérie. Cette combinaison de rigueur tactique et d’expérience continentale fait de lui un technicien respecté et capable de relever des défis.

Thierry Mouyouma (Gabon)

Lorsqu’il prend les rênes de la sélection gabonaise en 2023, Thierry Mouyouma sait qu’il marche sur un fil : celui qui sépare les ambitions d’un pays de la patience d’un public exigeant. Un an plus tard, il devient pourtant le deuxième entraîneur gabonais de l’histoire à qualifier les Panthères pour une phase finale de CAN, une performance qui confirme l’estime dont il jouit dans son pays, malgré l’échec à décrocher une place pour le Mondial 2026.

Ce crédit, Mouyouma l’a construit bien avant ses débuts sur un banc de touche. Défenseur rigoureux et polyvalent, il s’est forgé une réputation dès 1990 avec le Vautour Club Mangoungou, avant de briller avec le FC 105 de Libreville, qu’il porte vers trois titres de champion du Gabon. Sa carrière l’emmène ensuite en Tunisie, en France puis au Portugal, tout en restant un pilier de la sélection nationale : 82 capes et une participation à la CAN 2000.

De retour au pays après avoir raccroché les crampons, il prend naturellement la tête du FC 105, l’un des clubs qui a marqué sa trajectoire. Son passage sur les bancs convainc la fédération gabonaise de lui confier la sélection. Travailleur acharné, technicien respecté, Mouyouma incarne aujourd’hui une figure rare : celle d’un enfant du pays devenu l’un des visages de son renouveau sportif.

Sami Trabelsi (Tunisie)

Sami Trabelsi

Sami Trabelsi est une figure majeure du football tunisien, ayant marqué son époque d’abord comme joueur au Club Sportif Sfaxien. Défenseur de talent, il y remporte le championnat national et la Coupe de Tunisie en 1995, avant de s’illustrer sur le plan continental avec la Coupe de la CAF en 1998. Avec la sélection nationale, il atteint la finale de la CAN 1996, posant les bases d’une carrière qui allait continuer sur les bancs.

Passé à l’entraînement, Trabelsi prend en charge la sélection olympique tunisienne avant de devenir le sélectionneur des Aigles de Carthage. Sous sa direction, la Tunisie remporte le Championnat d’Afrique des Nations en 2011, mais deux ans plus tard, il démissionne après un échec à la CAN 2013.

Son parcours se poursuit au Qatar, où il dirige le Al-Sailiya Sports Club à Doha pendant près de dix ans. En février 2025, il retrouve la tête de la sélection tunisienne. Il hérite d’une équipe solide et entame une campagne impressionnante vers la Coupe du monde : la Tunisie termine première de son groupe avec 28 points sur 30, validant ainsi son billet pour le Mondial 2026.

Eric Chelle (Nigeria)

CHAN 2024

Après une carrière de joueur marquée par son passage à Valenciennes, au RC Lens et au FC Istres, Eric Chelle s’est tourné vers une carrière d'entraîneur, construisant progressivement sa réputation en France à l’Athlético Marseille, au FC Martigues et à l’US Boulogne.

Sa carrière internationale débute réellement avec le Mali, qu’il dirige lors de la CAN 2023. Malgré un parcours encourageant, les Aigles s’inclinent en quart de finale face à la Côte d’Ivoire après prolongations.

En janvier 2025, il prend en main le Nigeria dans un contexte délicat : les Super Eagles ont raté le Mondial 2022 et l’objectif est de relancer une sélection en crise. Malheureusement, les éliminatoires du Mondial 2026 ne tournent pas en faveur des Nigérians, éliminés par la RD Congo, marquant un nouveau revers historique pour le pays. Au Maroc, Chelle a l'obligation de mener Osimhen et ses coéquipiers le plus loin possible après la non-qualification pour le Mondial. Autrement, il prendra la porte.

Moses Sichone (Zambie)

Moses Sichone prend les rênes de la Zambie à quelques semaines du coup d’envoi de la CAN 2025, avec la mission de redresser une équipe qui a déçu lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, ne terminant que 4ᵉ du groupe E avec neuf points. Pour relever ce défi, il pourra compter sur un staff renforcé d’anciens internationaux zambiens, dont Andrew Sinkala et Percy Mutapa, pour insuffler expérience et cohésion à l’équipe.

Ancien défenseur passé par la Bundesliga 2 avec le FC Cologne, l’Alemannia d’Aix-la-Chapelle et les Kickers d’Offenbach, Sichone connaît parfaitement les exigences du haut niveau. Sélectionné à trois reprises pour la CAN avec la Zambie entre 1988 et 2002, il possède également une expérience précieuse sur la scène africaine. Avant sa nomination début novembre comme sélectionneur, il officiait comme adjoint d’Avram Grant, ce qui lui a permis de se familiariser avec l’effectif et la dynamique de l’équipe.

Aujourd’hui, son objectif est clair : redonner confiance aux Chipolopolo et construire une sélection capable de rivaliser sur le continent.

Tom Saintfiet (Mali)

Tom Saintfiet s’est imposé comme un entraîneur capable de s’adapter à tous les horizons. Avec le Mali, qu’il dirige depuis 2024, il disputera déjà sa troisième Coupe d’Afrique des Nations consécutive, un exploit rare pour un coach africain. Avant cela, le Belge de 51 ans a fait ses preuves dans plus de 13 sélections nationales et 28 clubs différents, forgeant une expérience unique à travers le monde.

Sa première sélection fut la Namibie en 2008, suivie par le Zimbabwe, puis des passages remarqués en Éthiopie, au Togo, au Bangladesh, à Malte et en Gambie. Cette carrière internationale, marquée par une grande capacité d’adaptation, lui a permis de développer une expertise dans la gestion de groupes hétérogènes et le développement de jeunes talents.

Ancien joueur, Saintfiet a dû arrêter sa carrière à 24 ans, mais c’est sur le banc qu’il a trouvé sa véritable vocation. Aujourd’hui, il est reconnu pour sa connaissance tactique pointue et sa faculté à relever des défis complexes, faisant de lui un atout majeur pour le Mali dans la CAN 2025.

Marian Mario Marinica (Zimbabwe)

Marian Mario Marinica est un entraîneur roumain dont le parcours international est aussi riche que varié. Après avoir évolué dans les équipes de jeunes et réserves de clubs comme le Rocar, le Dinamo et le Steaua Bucarest, il met un terme à sa carrière de joueur en 1993 pour se consacrer au coaching. Sa trajectoire le mène aux quatre coins du globe : Inde (Kerala Blasters), Tanzanie (Azam FC), Afrique du Sud (Black Leopards), Irak (Zakho FC) et Hongrie (Kaposvári Rákóczi FC), tout en participant à la formation des jeunes en Angleterre, dans les académies de Crystal Palace et d’Arsenal, ainsi qu’à l’école d’excellence du Leyton Orient.

Marinica a également dirigé plusieurs sélections nationales, parmi lesquelles le Paraguay, l’Île Maurice, le Malawi et le Libéria. Avec le Malawi, il atteint pour la première fois les huitièmes de finale de la CAN 2022. Aujourd’hui à la tête du Zimbabwe, il doit insuffler un nouvel élan à une sélection en reconstruction après une campagne décevante lors des éliminatoires du Mondial 2026, en misant sur son expérience et sa capacité à redresser des équipes en difficulté.

Stefano Cusin (Comores)

Stefano Henri Cusin révèle son

Sous la direction de Stefano Cusin, les Comores ont connu leur parcours le plus prometteur en éliminatoires de la CAN, terminant invaincus et montrant une solidité rarement vue pour cette petite nation. L’Italien, nommé sélectionneur en 2023, a su insuffler discipline, tactique et confiance à ses Cœlacanthes, malgré l’échec de la qualification pour la Coupe du monde 2026.

Né au Canada en 1968 de parents italiens et ayant grandi en France, Cusin a très tôt compris que sa carrière de joueur modeste ne suffirait pas à assouvir son ambition. Il se tourne alors vers une carrière de sélectionneur et parcourt le monde : Italie, Cameroun, Congo, Afrique du Sud, Iran, Libye, et bien d’autres pays, cumulant une expérience unique sur plusieurs continents. Avant les Comores, il avait dirigé notamment les jeunes du Cameroun et la sélection du Soudan du Sud, affinant sa méthode et sa capacité à transformer des équipes en formation.

Kwesi Appiah (Soudan)

[caption id="attachment_590892" align="alignnone" width="710"]James Kwesi Appiah dévoile les clés de la victoire contre l'Algérie et se projette sur les demi-finales James Kwesi Appiah, sélectionneur du Soudan (image CAF)[/caption]

En qualifiant le Soudan pour la CAN 2025 devant son propre pays, le Ghana, James Kwesi Appiah a signé l’un des tournants les plus marquants de sa longue carrière d’entraîneur. Un véritable retour en force pour celui qui connaît mieux que quiconque les arcanes du football africain, après avoir dirigé à deux reprises les Black Stars.

Avant ce nouvel exploit, Appiah s’était déjà illustré dans plusieurs registres : à la tête du Soudan, qu’il rejoint en 2023, mais aussi au Ghana où son nom reste associé à une période riche en succès. Entraîneur méthodique, il s’était fait remarquer dès la fin des années 2000 comme adjoint de Claude Le Roy puis de Milovan Rajevac. Il menait en parallèle la sélection olympique, avec laquelle il remporte les Jeux africains en 2011, un premier coup d’éclat qui assoit sa réputation.

En 2012, il franchit un nouveau palier en prenant la direction des Black Stars. Sa plus grande réussite reste la qualification pour la Coupe du monde 2014, un symbole fort dans un pays où la sélection nationale est presque une institution. Il atteint également la quatrième place de la CAN 2013, confirmant son statut de technicien fiable et respecté.

Après une parenthèse de trois ans au Soudan, où il dirige Al-Khartoum, il revient en 2017 sur le banc du Ghana. L’aventure tourne court en 2020, mais Appiah rebondit une nouvelle fois. Son retour en sélection, cette fois à la tête du Soudan, est couronné par une qualification historique qui le remet pleinement au premier plan.

Gernot Rohr (Bénin)

Gernot Rohr

Gernot Rohr est avant tout reconnu pour son expertise sur le continent africain. Depuis 2010, le technicien allemand a dirigé plusieurs sélections nationales, du Gabon au Burkina Faso, en passant par le Niger et surtout le Nigeria, qu’il a conduit au Mondial 2018 et à la CAN 2019. Aujourd’hui, à la tête du Bénin depuis 2023, il a pour mission de relancer les Écureuils après deux éditions de la CAN manquées.

Mais derrière cette carrière d’entraîneur se cache un passé de joueur prestigieux. Originaire de Mannheim, Rohr s’est imposé comme défenseur au Bayern Munich, remportant deux championnats d’Allemagne et la Coupe d’Europe des clubs champions en 1974. En 1977, il rejoint les Girondins de Bordeaux et devient un pilier de la défense bordelaise aux côtés d’Alain Giresse, Jean Tigana ou Marius Trésor. Avec Bordeaux, il décroche trois titres de champion de France et deux Coupes de France.

Après sa retraite, Rohr reste dans le giron bordelais, prenant en charge le centre de formation et assurant par intermittence l’intérim sur le banc de l’équipe première, encadrant des talents comme Zinédine Zidane et Bixente Lizarazu. Cette solide expérience européenne lui sert aujourd’hui pour guider et structurer les équipes africaines qu’il entraîne, avec discipline et méthode.

Miguel Gamondi (Tanzanie)

Miguel Gamondi a grandi à Olavarria, en Argentine, où il évolue dans une équipe locale à la fin des années 1980. Après sa carrière de joueur, il se tourne vers l’entraînement et prend en charge plusieurs clubs argentins, parmi lesquels Ferro Carril Sud, San Martín de Tucumán et le Racing Club de Avellaneda.

Au tournant des années 2000, il s’installe en Afrique pour rejoindre son compatriote Oscar Fulloné comme adjoint au club libyen d’Al-Ahly. Cette expérience ouvre la voie à une longue carrière sur le continent : il suit Fulloné à la tête de l’équipe nationale du Burkina Faso, puis en club à l’ASEC Mimosas, au Wydad Casablanca, à l’Espérance de Tunis et à l’Étoile du Sahel.

Ses années suivantes le voient multiplier les expériences dans plusieurs pays : Algérie (CR Belouizdad, USM Alger), Émirats arabes unis (Ittihad Kalba, Al Urooba), Maroc (Hassania Agadir, Wydad AC, Ittihad Tanger). À quelques semaines du coup d’envoi de la CAN 2025, il est finalement nommé sélectionneur de la Tanzanie, avec pour mission de redonner confiance aux Taifa Stars après le départ de Hemed Suleiman.

Morena Ramoreboli (Botswana)

Morena Ramoreboli s’est d’abord fait remarquer en 2013 lorsqu’il conduit le Maluti FET College, club de troisième division sud-africaine, à un exploit mémorable face aux Orlando Pirates en Nedbank Cup. Sa carrière prend de l’ampleur lorsqu’il assure l’intérim à la tête des Bafana Bafana, menant la sélection sud-africaine à la victoire en Coupe COSAFA 2021.

Par la suite, il prend les rênes du Jwaneng Galaxy, en première division botswanaise. Sous sa direction, le club signe des réussites historiques : qualification pour la phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF et deux titres nationaux.

Depuis janvier 2025, Ramoreboli dirige les Zebras, le Botswana retrouvant ainsi la scène continentale après une absence de treize ans. Sa mission : faire briller la sélection et installer une nouvelle dynamique pour le football botswanais.

Chiquinho Conde (Mozambique)

Lorsque le Mozambique retrouve progressivement une place parmi les sélections ambitieuses du continent, un nom revient avec insistance : Chiquinho Conde. L’ancien avant-centre, devenu sélectionneur en 2021, a réussi à transformer une équipe longtemps considérée comme outsider en un collectif capable de tenir tête aux géants africains.

Cette évolution n’est pas le fruit du hasard. Conde connaît intimement les exigences du très haut niveau. Pendant près de deux décennies, il s’est forgé une solide réputation au Portugal, notamment au Vitória de Setúbal, où il passe l’essentiel de sa carrière. Son parcours le mène même brièvement en Amérique du Nord, avant de redevenir l’un des visages majeurs des Mambas, qu’il représente lors de trois CAN en tant que joueur.

La transition vers les bancs de touche se fait naturellement en 2005. Il gravit les échelons dans le championnat mozambicain, impose ses idées, et finit par convaincre la fédération après le départ d’Horacio Gonçalves. À la CAN 2024, son équipe ne dépasse pas la phase de groupes, mais décroche deux résultats retentissants : deux matches nuls contre l’Égypte et le Ghana (2-2), de véritables signaux d’alerte envoyés à l’Afrique entière.

La suite confirme cette montée en puissance : lors des éliminatoires du Mondial 2026, le Mozambique termine 3e du groupe G avec 18 points, son meilleur total depuis des années. Sous la conduite de Conde, les Mambas ne sont peut-être plus seulement une équipe en progression : ils deviennent un projet qui inspire le respect.

eyJpZCI6IkFUUy02MDU3MTQiLCJjb25faWQiOiJBVFMtNjA1NzE0IiwiYWNfaWQiOiIzNTc2Nzk0IiwiZnJlZV9jb250ZW50IjoiIiwicGFnX21haW5fZnJlZSI6IjAiLCJhcGlfcHJvdl9pZCI6IlRPUFNQT1JUIiwicHJvdl9pZCI6IlRPUFNQT1JUIiwidHlwZSI6Im5ld3MiLCJ0aXRsZSI6IkNBTiAyMDI1IDogQ2UgcXVcdTIwMTlpbCBmYXV0IHNhdm9pciBzdXIgbGVzIDI0IHNcdTAwZTlsZWN0aW9ubmV1cnMgZGUgbGEgY29tcFx1MDBlOXRpdGlvbiIsInBhZ19pZCI6IjE5NzA1IiwicGFnX2Jsb2NrZWRfY29udGVudCI6IjAiLCJhcHBfZmllbGRzIjp7ImlkIjoiQVRTLTYwNTcxNCIsImNvbnRlbnRfdHlwZSI6ImtleS50eXBlX2lkIiwidGl0bGUiOiJDQU4gMjAyNSA6IENlIHF1XHUyMDE5aWwgZmF1dCBzYXZvaXIgc3VyIGxlcyAyNCBzXHUwMGU5bGVjdGlvbm5ldXJzIGRlIGxhIGNvbXBcdTAwZTl0aXRpb24iLCJpbWFnZSI6IiIsImF1ZGlvIjoia2V5LmF1ZGlvcy4wLnVybCIsImNhdGVnb3J5IjoiMTUwNTQwMDAifX0=

[X]

Nous utilisons des cookies propres et de tiers pour améliorer votre utilisabilité, personnaliser le contenu et analyser statistiquement votre navigation. Vous pouvez modifier la configuration ou consulter la politique de cookies.
Vos paramètres de Cookies
Accepter les cookies
Refuser cookies
Enregistrer les paramètres
Winnito en ligne en train d’écrire...
Nouvelle conversation
Fermer la fenêtre
Oups ! Je crois que quelque chose va pas.
Réessayer
{"account_1":{"text":"J\u2019ai un compte <cmp-emoji>horns<\/cmp-emoji>","id":"98910"},"account_2":{"text":"Je souhaite m\u2019inscrire <cmp-emoji>ghost<\/cmp-emoji>","id":"98909"},"another_quiz":{"text":"Tu veux tenter un autre quiz\u00a0?","id":"98895"},"answer_basketball":{"text":"Basket-ball <cmp-emoji>basketball<\/cmp-emoji>","id":"98893"},"answer_esports":{"text":"E-Sports <cmp-emoji>e_sports<\/cmp-emoji>","id":"98889"},"answer_football":{"text":"Football <cmp-emoji>football<\/cmp-emoji>","id":"98894"},"answer_more_sports":{"text":"Plus de sports <cmp-emoji x=\"40\" y=\"4\"><\/cmp-emoji>","id":"98890"},"answer_motor":{"text":"Motos <cmp-emoji>motorbike<\/cmp-emoji>","id":"98891"},"answer_no":{"text":"Non","id":"98896"},"answer_not_now":{"text":"Ou \u00e0 un autre moment <cmp-emoji>face_xp<\/cmp-emoji>","id":"98913"},"answer_tennis":{"text":"Tennis <cmp-emoji>tennis<\/cmp-emoji>","id":"98892"},"answer_yes_1":{"text":"Pourquoi pas maintenant","id":"98912"},"answer_yes_2":{"text":"Oui, bien s\u00fbr\u00a0! <cmp-emoji>face_happy<\/cmp-emoji>","id":"98911"},"answer_yes_3":{"text":"Oui","id":"98897"},"anything_else":{"text":"Avez-vous besoin d\u2019autre chose ?","id":"104090"},"anything_else_no":{"text":"Non, merci beaucoup","id":"104097"},"anything_else_yes":{"text":"Oui","id":"104096"},"ask_anything_else":{"text":"Besoin de plus d'information","id":"104098"},"ask_contact_us":{"text":"Nous contacter","id":"104055"},"ask_credentials":{"text":"Mes identifiants","id":"104054"},"ask_login_info":{"text":"Se connecter","id":"104053"},"ask_unsubscription":{"text":"Se d\u00e9sabonner","id":"104056"},"can_i_help_you":{"text":"Comment puis-je vous aider ?","id":"104100"},"checking_user":{"text":"V\u00e9rification de l\u2019utilisateur...","id":"98887"},"close_bot_1":{"text":"Compris\u00a0! Si tu as besoin de moi, je serai l\u00e0. <cmp-emoji x=\"39\" y=\"27\"><\/cmp-emoji> En attendant, continue \u00e0 naviguer et \u00e0 profiter de WinSports","id":"98865"},"close_bot_2":{"text":"Super\u00a0! <cmp-emoji x=\"\"27\"\" y=\"\"14\"\"><\/cmp-emoji> Avant de m\u2019en aller, je veux t\u2019aider \u00e0 profiter au maximum de WinSports.\nTu peux mettre tes connaissances \u00e0 jour sur les sports suivants\u00a0:","id":"98864"},"close_bot_3":{"text":"Aucun probl\u00e8me\u00a0! <cmp-emoji>face_happy<\/cmp-emoji> Reviens quand tu en as envie et je te proposerai d\u2019autres quiz. En attendant, tiens-toi au courant de l\u2019actualit\u00e9 de ces sports\u00a0:","id":"98863"},"close_bot_4":{"text":"Assez pour aujourd\u2019hui\u00a0! <cmp-emoji x=\"27\" y=\"26\"><\/cmp-emoji> Quand tu seras pr\u00eat pour de nouveaux quiz, pr\u00e9viens-moi. D\u2019ici l\u00e0, jette un coup d\u2019\u0153il \u00e0 nos diff\u00e9rentes rubriques sportives\u00a0:","id":"98862"},"come_back_later":{"text":"D\u2019accord. Tu peux revenir jouer quand tu veux.","id":"98888"},"command_unclear_1":{"text":"D\u00e9sol\u00e9, je ne t\u2019ai pas compris :(","id":"98886"},"command_unclear_2":{"text":"Je ne suis pas certain de comprendre \u00e0 quoi tu fais r\u00e9f\u00e9rence <cmp-emoji x=\"35\" y=\"22\"><\/cmp-emoji>","id":"98885"},"command_unclear_3":{"text":"Je n\u2019ai pas compris ta question <cmp-emoji x=\"36\" y=\"19\"><\/cmp-emoji>","id":"98884"},"contact_email_button":{"text":"Contactez-nous par mail.","id":"104075"},"contact_email_url":{"text":"france@wwmobileservices.com","id":"104034"},"contact_phone_button":{"text":"Contactez-nous par t\u00e9l\u00e9phone (appel gratuit).","id":"104074"},"contact_phone_number":{"text":"0187650383","id":"104035"},"contact_us_info":{"text":"Notre service client est \u00e0 votre \u00e9coute, vous pouvez nous contacter par t\u00e9l\u00e9phone (appel gratuit) ou par mail","id":"104073"},"correct_answer":{"text":"Bonne r\u00e9ponse :)","id":"98871"},"credentials_info":{"text":"Vos identifiants vous ont \u00e9t\u00e9 communiqu\u00e9s par SMS lors de votre inscription au service (Un identifiant de 8 lettres en majuscule et un mot de passe de 5 chiffres).","id":"104070"},"credentials_not_found":{"text":"Vous ne trouvez pas vos identifiants ?","id":"104069"},"found_credentials":{"text":"Trouv\u00e9s ! Merci !","id":"104071"},"get_ready_1":{"text":"Tu es pr\u00eat\u00a0? On y va\u00a0!","id":"98861"},"get_ready_2":{"text":"Accroche-toi, c\u2019est parti\u00a0! <cmp-emoji x=\"23\" y=\"26\"><\/cmp-emoji>","id":"98860"},"greeting_1":{"text":"<cmp-emoji>hello<\/cmp-emoji> Salut\u00a0! Je m\u2019appelle Winnito, le chatbot de WinSports. Cela te tente de mettre \u00e0 l\u2019\u00e9preuve des connaissances sur le sport\u00a0? J\u2019ai une montagne de quiz pour que tu puisses te divertir.","id":"98920"},"greeting_2":{"text":"Bienvenue \u00e0 nouveau\u00a0!","id":"98915"},"greeting_assistant":{"text":"Bonjour ! Je suis Eliza, votre conseiller virtuel, disponible 24h\/24 et 7j\/7. En quoi puis-je vous aider ?","id":"104042"},"hope_i_helped":{"text":"J'esp\u00e8re vous avoir aid\u00e9.","id":"104099"},"incorrect_answer":{"text":"Mauvaise r\u00e9ponse :(","id":"98870"},"insert_password":{"text":"Et maintenant, le mot de passe (aussi re\u00e7u par SMS).","id":"99014"},"insert_phonenumber":{"text":"Pour y acc\u00e9der, saisis ici le num\u00e9ro avec lequel tu t\u2019es abonn\u00e9, re\u00e7u par SMS.","id":"98914"},"login_button_text":{"text":"Connexion","id":"104068"},"login_description":{"text":"Pour vous connecter, rien de plus simple ! Cliquez sur \"Connexion\" dans le menu puis entrez vos identifiants (nom d\u2019utilisateur et mot de passe).","id":"104067"},"login_incorrect_phonenumber":{"text":"D\u00e9sol\u00e9! Je pense que ce num\u00e9ro de t\u00e9l\u00e9phone m'est inconnu. Essaye une nouvelle fois ou <a href=\"[[andromeda_core.getUrlRegistrationLanding()]]\">s'enregistrer<\/a>.","id":"98919"},"not_found_credentials":{"text":"Je ne les trouve pas...","id":"104072"},"quiz_completed":{"text":"Quiz termin\u00e9 avec [CORRECT] bonnes r\u00e9ponses sur [QUESTION]","id":"98866"},"quiz_title_curiosities":{"text":"Curiosit\u00e9s <cmp-emoji>trivia<\/cmp-emoji>","id":"98902"},"quiz_title_football":{"text":"Football <cmp-emoji>football<\/cmp-emoji>","id":"98905"},"quiz_title_jjoo":{"text":"J.O. <cmp-emoji>olympics<\/cmp-emoji>","id":"98903"},"quiz_title_multi":{"text":"Multisport <cmp-emoji>multisports<\/cmp-emoji>","id":"98904"},"quiz_topics_1":{"text":"Parfait. Voici les th\u00e8mes disponibles pour nos quiz\u00a0:","id":"98908"},"quiz_topics_2":{"text":"G\u00e9nial\u00a0! Avant de commencer \u00e0 jouer, dis-moi quel type de test tu veux passer\u00a0:","id":"98907"},"quiz_topics_3":{"text":"Bravo\u00a0! <cmp-emoji x=\"27\" y=\"26\"><\/cmp-emoji> Pour commencer dis-moi quel est ton th\u00e8me favori.","id":"98879"},"quiz_topics_4":{"text":"En avant\u00a0! Sur quel th\u00e8me veux-tu r\u00e9pondre aux questions\u00a0?","id":"98878"},"results_correct_total":{"text":"[correct] sur [total]","id":"98916"},"results_title":{"text":"R\u00e9sultat","id":"98859"},"start_quiz_1":{"text":"Commencer le quiz","id":"98899"},"start_quiz_2":{"text":"Tu peux revenir jouer quand tu veux.","id":"98898"},"start_quiz_3":{"text":"Salut\u00a0! Comment \u00e7a se passe\u00a0? Pr\u00eat \u00e0 faire la d\u00e9monstration de tes connaissance en sport\u00a0?","id":"98880"},"start_session_1":{"text":"Commencer la session","id":"98901"},"start_session_2":{"text":"D\u2019accord. Tu peux revenir \u00e0 \u00ab\u00a0Commencer la session\u00a0\u00bb quand tu voudras.","id":"98900"},"streak_1":{"text":"Waouh\u00a0! Tu as 4 bonnes r\u00e9ponses \u00e0 la suite <cmp-emoji x=\"33\" y=\"7\"><\/cmp-emoji>","id":"98869"},"streak_2":{"text":"Waaouh\u00a0!! Tu as 7 bonnes r\u00e9ponses \u00e0 la suite <cmp-emoji x=\"27\" y=\"26\"><\/cmp-emoji>","id":"98868"},"streak_3":{"text":"Waaoouuh\u00a0!!! Tu as 9 bonnes r\u00e9ponses \u00e0 la suite <cmp-emoji x=\"33\" y=\"15\"><\/cmp-emoji>","id":"98867"},"title_register_link":{"text":"Parfait, tu peux d\u2019inscrire <a href=\"[[andromeda_core.getUrlRegistrationLanding()]]\">en cliquant ici<\/a>","id":"98918"},"topic_confirmed_1":{"text":"Bien\u00a0! Maintenant j\u2019ai besoin que tu me dises dans quelle cat\u00e9gorie tu veux mettre tes connaissances \u00e0 l\u2019\u00e9preuve.","id":"98877"},"topic_confirmed_2":{"text":"Excellent choix. Ensuite, tu devras r\u00e9pondre \u00e0 dix questions au total.Choisis la bonne proposition \u00e0 chaque fois. Pr\u00eat\u00a0? C\u2019est parti.","id":"98876"},"topic_confirmed_3":{"text":"Bien choisi. Maintenant, mets-toi \u00e0 ton aise et choisis la bonne r\u00e9ponse.J\u2019ai pr\u00e9par\u00e9 dix questions pour toi. D\u00e9marrons\u00a0!","id":"98875"},"topic_confirmed_4":{"text":"Ok\u00a0! Pr\u00e9pare-toi \u00e0 r\u00e9pondre \u00e0 dix questions au total.Il y a seulement une bonne r\u00e9ponse \u00e0 chaque fois. <cmp-emoji x=\"41\" y=\"9\"><\/cmp-emoji>On commence\u00a0!","id":"98874"},"topic_confirmed_5":{"text":"Re\u00e7u\u00a0! Tu dois r\u00e9pondre \u00e0 dix questions en tout, et \u00e0 chaque fois une seule proposition sur les quatre est vraie.On les aura\u00a0!","id":"98873"},"topic_confirmed_6":{"text":"Compris\u00a0! Ensuite, choisis la bonne r\u00e9ponse, il y dix questions en tout. \u00c0 vos marques, pr\u00eats... <cmp-emoji x=\"23\" y=\"7\"><\/cmp-emoji> Partez\u00a0!","id":"98872"},"unsubscribe_url":{"text":"https:\/\/fr.win-sports.com\/mon_compte\/desabonnement","id":"104036"},"unsubscription_confirm":{"text":"Oh non vous partez d\u00e9j\u00e0? :\u2019(","id":"104076"},"unsubscription_info":{"text":"Pour vous d\u00e9sabonner, rien de plus simple ! Assurez-vous d'\u00eatre connect\u00e9 puis rendez-vous sur la page \"D\u00e9sabonnement\". Ensuite cliquez simplement sur le bouton \"D\u00e9sabonnement\" et le tour est jou\u00e9 !","id":"104079"},"unsubscription_no":{"text":"Non!","id":"104077"},"unsubscription_yes":{"text":"Oui","id":"104078"},"url_basketball":{"text":"https:\/\/fr.win-sports.com\/basketball","id":"99023"},"url_football":{"text":"https:\/\/fr.win-sports.com\/football","id":"99022"},"url_more_sports":{"text":"https:\/\/fr.win-sports.com\/autres-sports","id":"99026"},"url_motor":{"text":"https:\/\/fr.win-sports.com\/auto-moto\/motos\/nouvelles","id":"99025"},"url_tennis":{"text":"https:\/\/fr.win-sports.com\/tennis","id":"99024"},"user_details":{"text":"Avant de commencer, nous avons besoin de mieux te conna\u00eetre pour t\u2019offrir une meilleure exp\u00e9rience\u00a0!","id":"98906"},"welcome_back_1":{"text":"Quel plaisir de te revoir\u00a0! <cmp-emoji x=\"41\" y=\"23\"><\/cmp-emoji>Pr\u00eat pour r\u00e9pondre aux questions sur le sport que j\u2019ai concoct\u00e9es \u00e0 ton intention\u00a0?","id":"98883"},"welcome_back_2":{"text":"Re-bonjour\u00a0! Ravi de te revoir.Tu es pr\u00eat \u00e0 mesurer tes connaissances sportives\u00a0?","id":"98882"},"welcome_back_3":{"text":"Re-bonjour\u00a0! Te revoil\u00e0... <cmp-emoji x=\"39\" y=\"27\"><\/cmp-emoji>Je peux te divertir avec une s\u00e9rie de questions sur le sport pour que tu nous montres ce que tu sais. \u00c7a te tente\u00a0?","id":"98881"},"ask_service_description":{"text":"C\u2019est quoi WinSports ?","id":"104050"},"service_description":{"text":"WinSports est un service qui vous permet d'acc\u00e9der \u00e0 toute l'actualit\u00e9 de plus de 15 sports diff\u00e9rents (News, r\u00e9sum\u00e9s, r\u00e9sultats, avis d'experts...). Le tout disponible sur n'importe quel appareil et sans publicit\u00e9.","id":"104064"},"unsubscribe_button_text":{"text":"<span style=\"text-decoration-line: underline;\">D\u00e9sabonnement<\/span>","id":"105215"}}